çà n'arrive pas qu'aux autres.....

Jean-François Devemy Par Le 15/02/2012 0

Nous l’avons déjà maintes fois souligné, nombreux sont les écueils que peuvent rencontrer les experts, notamment dans leurs relations avec un (futur) employeur. En voici encore un exemple tout récent qui vient à point pour souligner la pertinence de notre système d’assurance automatique lié à la qualité d’adhérent de FRANCeXP. L’affaire date de janvier et fait l’objet de discussions sur l’un des sites que nous avons recommandés dans notre fiche "Trouver des missions".

Une experte internationale – nous l’appellerons Hélène par convention – a effectué, à la demande de son employeur – il s’agit de Human Dynamics dans le cas présent, mais cela pourrait être presque n’importe quelle autre entreprise de conseil - , une mission supplémentaire urgente en marge d’un contrat déjà signé. Il s’agissait, assez classiquement, d’organiser en urgence une visite d’études, et le prix convenu était de 1000 euros pour environ 5 jours de travail. Compte-tenu des délais, impossible d’exiger la rédaction préalable d’un contrat écrit, les échanges de courriels et téléphoniques en ont tenu lieu. Le travail a été fait par Hélène, la visite a été organisée et s’est bien passée, mais le paiement tarde depuis janvier. L’employeur, qui selon toute vraisemblance n’a pas obtenu de son donneur d’ordres – la Commission Européenne – la « rallonge » qu’il espérait, explique maintenant à Hélène qu’ils n’ont pas signé de contrat avec elle et refusent de payer. L’incident est relaté sous toutes réserves, et nous sommes prêts bien sûr à publier les commentaires de l’employeur si celui-ci désire réagir ou compléter.

Une longue discussion s’engage sur le site (plus de 300 réactions et commentaires en un mois), d’où il ressort notamment qu’Hélène n’a guère que ses yeux pour pleurer si l’employeur ne veut pas revenir à de meilleurs sentiments – le coût d’une procédure juridique excède largement les sommes en jeu - , qu’à deux occasions au moins, avec d’autres experts, cette même entreprise a procédé à l’élimination d’un expert après lui avoir fait signer un SOEA – statement of exclusivity and availability (voir par ailleurs notre article « cas pratiques » ), mais que les autres experts qui se sont exprimés n’ont jamais eu de difficultés particulières avec cet employeur.

Dans ce cas précis, seule la mise en jeu d’une assurance de protection juridique semblable à celle dont nos membres bénéficient permettent d’entrevoir une chance d’être un jour payé. C’est en effet l’assurance qui peut prendre en charge les frais de procédure et de conseil pour Hélène, frais qui dépasseraient sans cela les sommes à recouvrer.

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